Erna Stieglitz

Biographie


Née à la fin du dix-neuvième siècle, en 1894, cette femme aujourd'hui sainte passa bon nombre d'années à s'occuper des autres et à faire le bien autour d'elle. Ses visions sur l'avenir du monde et notamment celle d'une troisième guerre mondiale lui permirent d'accéder à une célébrité dans le monde du paranormal. 

Erna Stiedglitz est entrée en religion en devenant soeur dans un couvent de l'ordre de Saint Fançois. De là, elle fit de prophéties qui furent rendues publiques.
Cependant, on ne trouve pas de grand livre de ses prédictions comme on pourrait en trouver pour Nostradamus. Dans son cas, nous sommes en présence de discours rapporté.

Il est en effet très difficile de trouver des ouvrages ou des informations historiquement vérifiées à son sujet. Aussi, nous préférons prendre ce qui est dit sur elle avec quelques précautions.



Sa Jeunesse


Elle n'était pas riche mais elle était très généreuse. On dit qu'elle donnait la soupe aux pauvres, qu'elle les aidait aussi par quelques travaux de couture. Elle ne fut pas toujours religieuse, au début de sa vie elle était mariée mais la guerre lui retira son époux. Alors elle entra au couvent et prise de crises de mysticisme, elle commença à avoir des visions que l'église sembla prendre au sérieux.

Elle fût canonisée et aujourd'hui encore on parle d'elle dans les milieux religieux.

La troisième guerre mondiale

Les prophéties d'Erna


C'est surtout au couvent quelle commença à voir des choses et avoir des crises mediumniques. Mais avant cela elle aurait déjà eu des visions.
Ce qui est resté d'elle c'est surtout sa vision de la troisième guerre mondiale. Elle y voit surtout les Russes comme ennemis de la paix. Selon-elle, ils attaqueraient le monde, y compris les Etats-Unis et prenddraient la Yougoslavie, les puits de pétroles du Sud-Ouest. 
Le seul problème avec cette partie de la prohépthie c'est qu'au moment où elle parle, l'URSS possédait déjà ces régions ce qui est toujours le cas des régions pétrolières aujourd'hui.

Elle parla aussi de la Grèce et de la Turquie mais il est certain qu'elle faisait ses prophéties à la lumière de sa culture.

Quel crédit apporter à ces visions?


Il est clair que comme Bernadette Soubirou avant-elle, Erna a été influencée par la religion et s'est sans doute mise en transe toute seule.

Il est intéressant de voir que des personnes, souvent des femmes, sont victimes de ces transes, surtout pendant les prières ou les messes evangélistes. Ce n'est donc pas un cas isolé.
Ces prophéties sont intéressantes car elles parlent de l'écartement des rails de chemin de fer ou de l'arme nucléaire. 

On voit très bien que ces points glanés ça et là dans les journaux sans être compris sont alors devenus les matériaux de ses constructions mentales. Ces constructions sont alors à la hauteur de son niveau d'instruction et de sa capacité à comprendre les tenants et aboutissants de la géopolitique. Donc rien que pour ces raisons, il est impossible de prendre ses prophéties au sérieux aujourd'hui, d'autant qu'elles ne sont pas datées.

Pourquoi c'est impossible


Nous avons-vu qu'elle travaillait à partir de ses connaissances. Le monde à changé depuis la seconde guerre mondiale. La Chine est plus forte que la Russie, l'Europe est une puissance économique et militaire de premier plan et les menaces qui pèsent sur le monde aujourd'hui sont religieuses et climatiques contrairement aux causes de la seconde guerre mondiale.

Ensuite, il n'y a plus de grandes puissances militaires qui s'affrontent comme avant l'arme nucléaire. Aujourd'hui, la guerre entre les grandes puissances se fait sur le plan économique et dans dans le cyberespace.

Pourquoi ces erreurs?

Parce que la prophétie, quand elle n'est pas faite à des fins pécunières comme ici, est une construction mentale assujetie aux connaissances de la personne. C'est une forme d'autopersuasion comme nous l'avons déjà-vu dans nos pages.

Aussi, ces prophéties n'ont presques aucunes chances de devenir réelles.

Par contre, il est certain que cela n'enlève rien à ce qu'elle a pu faire de bien au cours de sa vie pour aider les pauvres et être une bonne personne.